Il est des Terres où nos pas, tels des songes apesantis ⁽¹⁾, se meuvent puis s'égarent, ne laissant nulle empreinte dans leur sillage... Eussions nous le désir farouche d'y ancrer nos pieds ou nos mains que l'inconsistance de nos êtres, en cet instant, se révèlerait céans, un souvenir immatériel pour seule pitance...

On dit qu'une image vaut un long discours. Peut être. Mais ce sont des fleuves qui sont déversés chaque jour et que boivent nos yeux sans en saisir pleinement le sens. Nos mémoires accumulent les octets, mega,giga,tera - hexa yotta quetta...

