Je ne pensais faire suite à l'article précédent (bien que chaque jour peut être une surprise dans l'évolution du jardin) mais l'apparition d'un nouvel arrivant, de surcroit inconnu pour moi, mérite à lui seul cette page.
Le jardin est un livre vivant. Nous pouvons y écrire de nouvelles pages et toujours entre les lignes, d'autres caractères y fleurissent et s'insinuent dans la narration... Je l'ai vu pour l'instant trois fois et je pense qu'il-elle reviendra régulièrement.
Ce que j'avais pris pour une buse ( elle y ressemble fortement) m'a intrigué car cet oiseau grattait le sol et se nourrissait. Quand j'ai fini par voir qu'il semblait s'enfouir dans le sol, tête première, j'ai redoublé d'étonnement.
Après plusieurs tentatives de le filmer, j'ai fini par réussir une vidéo acceptable.
Une Bondrée apivore!
Car ce qu'elle sortait du trou mis au jour était des plateaux ( style nid d'abeille) de larves de guêpes. Loin de craindre ces piques, elle avait percé ( comme on le ferait pour un oeuf à la coque) le sommet d'un nid de guêpes de terre.
J'avais bien aperçu des guêpes sortir d'un trou de la taille d'une grosse balle de golfe ( certainement récupérant une galerie d'une taupe ) sans me douter qu'il y avait un nid à plus d'un mètre plus loin sous terre. De la taille d'un ballon de rugby, il est désormais visible et je vois les guêpes s'affairaient à reconstruire les parois et les plateaux.
Il y certes un danger puisque le nid est près d'un biotipi et que je passe fréquemment à coté mais j'ai décidé de le laisser tranquille ( tant que je ne subis pas une forte attaque). Les guêpes sont aussi de formidables pollinisateurs.
L'ensemble de la structure du nid tapisse les parois (le "cocon" ) et l'on voit sur le sol les plateaux cellules alvéolés retirés par la bondrée.
Les Alvéoles blanchâtres sont les larves dont la bondrée va se délecter. Son plumage très serré et de fines plumes sur la tête (la protégeant telles des écailles ) et autour des yeux particulièrement la protège des attaques.
Elle ne serait pas totalement insensible aux piqures (on la voit par instant s'ébrouer en secouant la tête ) mais serait capable d'enlever le dard de la guêpe pour la consommer ( mais les larves semblent le met de choix)
Vraiment un animal remarquable! Pour rester chez nos amis à plumes, les habitués savent qu'un des résidents est une chouette chevêche, je tenais à dire qu'il(elle) a trouvé de la compagnie.
Pour les nouveaux arrivants, l'un était particulièrement attendu par ma femme. C'est aussi pour cela qu'elle sème chaque années plusieurs pieds de fenouils dans l'espoir de voir une chenille particulière.
C'est chose faite avec pour l'instant quatre chenilles de Machaons. Il me semble avoir entraperçu deux individus voleter rapidement pour l'instant mais ils sont plus que furtifs et je n'ai jamais pu les prendre en photos.
Côté faune, les lézards se multiplient à grande vitesse. Deux ou trois individus il y a 3 ou 4ans, désormais ils courent un peu partout sur la terrasse. Plein de petits que je vois sortir des murs de la maison ( faite de briques et reconstruite après la première guerre, les vieux joints sont criblés de trous et font leur bonheur- ainsi que les osmies-). J'en retrouve désormais dans nombre pièces quand des minus vont même jusqu'à se faufiler sous les draps du lit ;) .
Une petite photo d'un moro-sphynx et celle d'un collier corail.
Côté plante, un énorme tournesol qui s'est échappé des mangeoires d'hiver.
Une Datura que je vois apparaitre régulièrement mais jamais au même endroit. Ses coques piquantes et surtout sa fleur blanche en spirale pareil au moulin à vent des enfants.
Les cosmos s'éclatent et les petites tomates sont bonnes à croquer.
Je finis comme souvent avec les biotipis car je ne m'en lasse pas. Les tiges avaient gagnés les hauteurs et désormais leurs trompettes violettes sont à ravir ( de même pour les bourdons ).
Que peut elle illustrer?
Un petit exercice pour l'été.
M'offrant une petite escapade, je ne sais quand la réponse vous parviendra. Et comme vous savez que ce blog est d'une apériodicité reconnue.
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