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Etre né quelque part (3)- La Gacilly 2023

On dit qu'une image vaut un long discours. Peut être. Mais ce sont des fleuves qui sont déversés chaque jour et que boivent nos yeux sans en saisir pleinement le sens. Nos mémoires accumulent les octets, mega,giga,tera - hexa yotta quetta...Arrêtons nous un instant.

Il faut certes savoir se nourrir d'informations si l'on veut comprendre le monde, regarder ailleurs, par delà nos fénêtres , bien au delà... Et même si nous devons reprendre la course, il n'y a pas de petites compréhensions, celles qui apparaissent lors des observations qui veulent déchiffrer, le souffle posé et le pas arrêté.

Je poursuis sur ce festival de La Gacilly:
Après le focus sur Sebastio Salgado , place aux autres exposants photographes.
 Bien sûr, il s'agit d'un tri non pertinent. Chaque regard se tourne et détourne selon une complexité qui nous est propre.
De même , je sais pertinemment que découvrir des clichés sur un écran peut reprendre le mantra mega-giga-tera... mais il suffit aussi du pixel-composite pour faire naître une émotion.

Voici donc une petite déambulation et s'il n'y a point d'émotion naissante , une simple curiosité peut néanmoins vous divertir.

j'ai connu l'évasion avec les clichés de David Noubilet et ses eaux du bout du monde , le frisson et la dureté avec Evgenia Arbugaeva , reconnu les affres de la civilisation avec David et Peter Turnley  , les cultures si differentes avec Pascal Maître, la beauté et la composition de Vee Speers, l'interrogation et l'opposition des mondes avec Lucas Lensi , la difference avec Nadia Ferroukhi et l'humour avec Sacha Golberger. 
Ce ne furent pas les seuls à attirer mon regard.
Mais ces balades durant deux jours m'ont nourri et font partie de ma mémoire vive...

Ade tertous et puisque la série finit sur Roswell, un petit salut Vulcain de la part de notre ami Spock disparut il y a peu : "Longue Vie et propérité"