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Retour au jardin prairie

 Depuis l'hiver dernier, je n'étais pas intervenu dans cette partie du jardin. A part avoir planté une haie de charmilles et réaliser quelques tontes, j'ai laisser le lieu pousser naturellement. Je savais que d'une année sur l'autre, une prairie fleurie à tendance à perdre ses annuelles.

Je vois bien que les bleuets ne seront pas aussi nombreux. Les coquelicots se sont ressemés mais également de façon épars. Une petite déception évidemment mais je ne veux pas tomber dans le piège interventionniste permanent. Il est aussi important de laisser des zones en friche pour l'accueil de la faune sans vouloir tout contrôler juste pour le côté esthétique. Bien sûr, je suis toujours ébahi devant les jardins multicolores et arrangés. Alors un jardin d'herbes sauvages est il vraiment un jardin?

Je pense que c'est surtout mon impatience à la composition de ce lieu. Je veux garder des aires en friche mais aussi planter. Cette opposition m'interpelle. 

Les herbes se dressent puis se couchent selon la météo, rendant ce tableau fluctuant.

Une semaine sépare les premières photos des dernières. Quelques pluies intenses et les tiges se couchent, changeant la scène. Puisque j'ai voulu privilégier une fauche tardive, je dois m'accommoder de cela. C'est certes moins esthétique et le spectacle me ravit guère mais je dois m'y habituer. Chaque jour, le jardin ne peut se plier à nos aspirations. J'imagine que sous ces herbes , les petites bêtes, elles, n'ont que faire d'un tableau réussi.

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