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Franches esquisses du jardin

Jardin-saint-adrienDu sommeil hivernal au réveil printanier, ce titre "capellovicien" se plait à redéfinir mes cheminements hortusiens . Tel un baiser enchanteur sortant le jardin-prairie de son endormissement, les franches esquisses soulignent les allées, sans oublier les venues, redessinant les courbes sensuelles, ôtant le voile capricornien... 

Point de beauté sans regard 
Nul regard sans arrêt...

La Belle Endormie du jardin de Saint Adrien

Une semaine de congé et pour reprendre l'adage Picard, je suis allé à Gardincourt (Al mitan din ch'gardin, pi l'ot din l'cour). 
Taille , débroussaillage, redessiner les massifs par la tonte, nettoyage et arrachage... J'ai entamé une nouvelle haie sèche en réponse à la précédente , deux parenthèses boisées pour une entrée symbolique.
 Faire mes semis pour animer la floraison des biotipis.
Je ne sais encore si je me perdrais dans les herbaglyphes car les rûnes graminéennes et florales demandent plus de temps qu'il n'y parait.
J'aimerai ériger un biotipi minéral mais les foisonnements fantasmagoriens s'oppose à la temporalité.
Après cinq ans de mise en oeuvre du jardin-prairie, j'en suis encore au début...

Mais j'avance encore sur le chemin et comme nous chantions enfant : " La meilleure façon de marcher, c'est encore la nôtre...."
Je vous laisse poursuivre la ritournelle