Les levers matinaux sont merveilleux en ce moment. Je vais casser la glace dans l'abreuvoir pour les oiseaux chaque matin et je découvre encore cette atmosphère quasi féérique.
Les biotipis sont givrés et plus une seule fleur ne les recouvre. Pourtant, ils se dressent dans le jardin-prairie, toujours imposants et impertubables...
Les levers matinaux sont merveilleux en ce moment. Je vais casser la glace dans l'abreuvoir pour les oiseaux chaque matin et je découvre encore cette atmosphère quasi féérique.
Les premiers frimas sont bien là et le givre saupoudre le contour des végétaux.
La silhouette des deux vieux cerisiers auraient pu laisser entendre qu'ils étaient en sommeil en cette saison. Quoique le cerisier fruit avait manifestement une allure hirsute voire démembré.
Après la récolte, il s'agit maintenant de les conserver. J'ai choisi la méthode qui m'apparaissait la plus simple: le séchage...
Les semis ayant été fait tardivement, la récolte le fut tout autant. Je n'aurai pas cru en les semant que je ferai la récolte mi-novembre. Et pour une première tentative, elle fut abondante.
Perdre un arbre est toujours une forte déception. On le voit chaque jour, sa présence nous accompagne et traverse saisons après saisons.
Quant il s'agit d'un Sakura-cerisier fleur- , c'est d'autant plus vrai qu'il était un des forts symboles de l'arrivée du printemps.
Que ce soit ses bouquets magnifiques ou ses tapis doucereux, sa perte est somme toute douloureuse...
Pour la première année de fleurissement des biotipis, j'avais choisi les ipomées, les cobées et les capucines.
Nombres de graminées s'étoffent d'année en année et finissent par être imposantes et du coup prendre trop de place. L'aubaine est de les diviser pour les transplanter ailleurs.
Des semis fin mai et repiqués au mois de juin, j'ai testé la culture de plusieurs variétés de piment.
Je n'étais pas sûr du final mais avec été pareil, ils ont très bien poussé. Bien exposés mais une culture tardive, je devrai attendre encore quelque temps même si je peux déjà récolter des Cayennes et Bangalore...
Le potager floral n'a pas trop souffert de la sécheresse (et de quinze jours d'absence). Il resplendit et les tomates cerises s'en donnent à coeur-joie.
De quoi prolonger l'été avec apéros-salades...
Avec la sécheresse de cet été, un retour après quinze jours d'absence est toujours accompagné d'une certaine appréhension.
Tous les ans à lieu le festival des jardins à Chaumont sur Loire. Cette édition fêtait ses 30 ans et pour ceux qui cherchent des inspirations pour leur jardin, c'est un détour qui en vaut la chandelle...
Visite du jardin floral de Digeon (Somme).
Quand j'ai conçu les Biotipis, je ne pensais pas que ce projet serait source d'une telle récompense.
Les hautes herbes qui jaunissent et les tipis qui se dessinent dans le fond de la prairie...
Dans cette partie du jardin, seules les plantations semblent souffrir du soleil et de la sécheresse. Les autres, qui se sont installées, couronnent les espaces libres...
Accueillir la faune au jardin est facilité en multipliant ses plantations. Mais aussi en laissant pousser les plantes indigènes même les "indésirables". Dans un jardin, la plupart du temps, la sélection va se faire
selon l'esthétisme et en second lieu les senteurs. Sortir de ces deux critères pour favoriser la présence d'animaux demande juste de jouer sur leur emplacement...
Les ipomées sont parties à l'assaut des biotipis.
Quelques sachets de graines de piment offerts et je me lance dans l'expérience. Cela semble un peu tard selon les infos glanés (les semis se font sous serre dès le mois de février semble t il) mais j'apprécie la cuisine pimentée alors testons...
J'avais laissé le jardin prairie s'épancher tout l'hiver et le printemps.
Juste une petite fauche sur un des locus tandis que d'autres auront droit à une fauche différenciée plus tard et une ou deux zones ne seront pas fauchées du tout cette année.
L'alternance favorise la biodiversité ,de même que les parties en sommeil...
Créer un jardin prairie a pour but de favoriser la biodiversité. Certes je sème ,je plante ,je coupe et j'arrache pour transformer ce lieu, une ancienne pâture, bien en un jardin et non pas une friche qui serait vraisemblablement plus appropriée pour la faune. Ainsi le choix d'intervenir dans un espace peut être considéré comme ambigu si on prône la biodiversité...
Mes biotipis sont prêts à accuiellir la Faune mais pour la Flore?. Le choix se porte sur des grimpantes annuelles. Je ne sais combien de temps les Tipis dureront. Vont ils s'effrondrer?
J'imagine qu'ils pourraient tenir 3 à 5 ans ( en devant peut être les renforcer?)...

